Expression Terre 2010/2011

On utilise un moule séparé en deux demi-jambes.

Les deux parties sont réalisées par estampage puis collées ensemble pour former la jambe.

Reste à l'habiller, la transformer, l'interpréter ...

Ce sera un cheval !

Hihihihi (hennissement) !

Quelques photos du petit bol. J'en suis assez satisfaite !

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

La météo, toujours clémente, incite au raku. Après les critiques de notre travail de la semaine dernière, il était urgent de faire une nouvelle tentative.

Les "recettes" des émaux ont été modifiées.

1. Fritte avec 2% d'oxyde de cuivre.
2. Fritte avec 3% d'oxyde de cuivre.
3. Fritte avec 0,75% de cuivre et 0,25% de cobalt.

Attention ! Ne pas abuser du cobalt, sinon le résultat est trop foncé !

La fritte utilisée est transparente, sans plomb, et nécessite une cuisson entre 900 et 1000°C.

Les pourcentages sont donnés sur matière sèche.

Les supports d'aujourd'hui sont des pièces qui trainaient sur les étagères depuis quelques temps. Donc nous n'avions pas d'état d'âme ... Si le résultat n'est pas celui escompté ce n'est pas grave !

Voici les photos du jour ...

Je n'ai même pas pris de photos de mon oeuvre ! La semaine prochaine ...

Hier c'était le printemps, un temps idéal pour faire du raku. On a travaillé sur le bol à volants fait en septembre.

3 émaux ont été fabriqués :

1. fritte seule
2. fritte avec 3% d'oxyde de cuivre (bleu turquoise)
3. fritte avec 3% d'oxyde de cuivre et 1% d'oxyde de cobalt (bleu)

L'émail "3" a été placé dans les creux entre les volants avec un pinceau, et dans le fond à l'intérieur du bol. L'émail "1" a été pulvérisé sur le reste du bol. Enfin, l'émail "2" a été pulvérisé en nuage léger en limitant à certains endroits du bol.

Ensuite cuisson raku, a l'extérieur. Une fois les pièces sorties du four, c'est toujours un vrai plaisir pour les yeux ! A condition de ne pas être sous le vent ...

 Voilà le bol terminé.

Le bleu turquoise du cuivre n'est visible que sur le fond du bol à l'extérieur (on ne le voit pas sur la photo). C'est bien dommage car j'aime beaucoup cette couleur ! Le bleu cobalt est un peu trop foncé, trop dur. Il faudra revoir les proportions de l'émail 3 (descendre à 0,5 voire 0,3% de cobalt) !

Je ferai mieux la prochaine fois  ...

On utilise, pour ce vase, une terre noire et une terre rouge.
Il sera constitué de 3 cylindres, de tailles décroissantes, imbriqués l'un dans l'autre.
Le plus large est en terre noire et comporte des incrustations de terre rouge. Le deuxième, un peu plus étroit, est encore en terre noire avec quelques petits motifs de terre rouge. Il sera d'autre part, perforé.
Quant au dernier, en terre rouge, il sera seulement perforé.

Réalisation du premier cylindre :

Une plaque de terre noire est abaissée, sur une hauteur de 1,5cm, sur une feuille de plastique.	Le motif est légèrement creusé sur la surface.	On comble alors, sur 2/3 de la profondeur, avec de la terre rouge.

La plaque est de nouveau abaissée, sur une hauteur de 1cm à présent. Les deux terres sont pressées l'une sur l'autre.

Il ne faut pas oublier de retourner la terre avant de former le cylindre : la décoration doit être à l'extérieur du vase !

Voilà le résultat ...

Elle est terminée : un long cou surmonté d'une fine collerette.

La terre, bien lissée a ensuite été recouverte d'un mélange engobe blanc, velvet vert feuille et velvet jaune.

On obtiendra un vert anis pastel ... (peut-être !)

Bon d'accord, ce n'est pas l'œuvre du siècle ... La prochaine peut-être ?

De colombin en colombin la bouteille monte plus vite que je ne l'avais pensé !

On recommence ! Le vase (bouteille ?) sera cette fois monté en terre rouge avec des colombins.

20 cm	+ un colombin	ça fait 22 cm ...

Ce n'est pas difficile. Il faudra juste un peu de patience pour atteindre la hauteur souhaitée !

Nouveau "challenge" : un grand vase en terre noire, monté à la plaque.

On commence par le fond, puis on monte des plaques perpendiculairement.

les plaques sont prêtes	on monte ...	on monte ...

Le vase prend forme. Et se tord ! Il a ensuite été recouvert d'engobe blanc et strié dans sa partie basse de façon à faire réapparaitre la terre noire.

Et voilà les réalisations de mes petit(e)s camarades. C'est beau hein ...

Devinette ...

Comment récupère-t-on un couteau de potier tombé malencontreusement au fond d'un vase d'un mètre de haut, dont l'ouverture ne permet pas le passage d'une main, même petite ?

Réponse : On découpe le fond ... Et voilà comment un vase est transformé en pied de lampe !

Finalement j'ai collé une multitude de "calices", comme ceux d'une digitale. Voilà le vase, de face, de dos et de profil. Et enfin, le vase mis en scène à l'exposition.

La prochaine fois il s'agira de réaliser ... un vase cylindrique !